Une fois passé ce cap, on se sent libéré...Mais cela peut prendre un certain temps ;-)...
L'autre souci est le préchauffage. Autant avec l'Essence C, il est aisé d'approcher une allumette pour régler rapidement le débit et commencer à faire bouillir de l'eau. Autant avec le Kérosène, c'est une autre affaire...
J'ai pesté des jours durant en essayant d'allumer ce kérosène, en gaspillant énormément, mettant à mal notre désir de manger chaud. Si j'avais pu, j'aurais tout balancé, loin au fond du torrent, mais il fallait bien manger.
Elle se nomme le bambou...
J'en ai toujours quelques bouts très fins et secs. Il suffit de les imprégner puis de les allumer.
Attendre qu'ils réchauffent le réchaud et ouvrir doucement l'arrivée du Kérosène.
Comme par magie, la combustion démarre, avec sa fumée habituelle, mais elle démarre.
Il ne reste plus qu'à se concentrer sur le repas...
Dans une autre catégorie, il y a aussi :
Plus complexe, mais nous avons pu néanmoins la mettre en place.
Dans un premier temps, il faut la ramasser, puis tenter de l'allumer.
Pas aussi simple qu'il n'y paraît. Sa fumée âcre vous submerge rapidement les bronches.
Nous avons bataillé des heures pour arriver à faire bouillir un litre d'eau au pied du Kekyap la. Et ce n'est qu'une fois dans les sacs de couchage que toutes les bouses se sont enflammées, nous offrant un magnifique feu de camp...
Peut-être un peu trop proche de la tente d'Anne...
Pour faire bouillir de l'eau, à la base de tous les repas de cette traversée, il fallait une bonne casserole, pas trop lourde.
J'en ai testé un certain nombre et je me suis rabattu sur :
Pour son poids et sa résistance, je n'ai pas trouvé mieux. Il est nécessaire d'avoir deux casseroles pour pouvoir partager la cuisson des mets réalisés ;-)...
La matière plastique qui recouvre les anses est très très très résistante au feu, mais j'ai tout de même réussi à la faire fondre sur un gros feu de bois...
Allez, bon appétit...